Nevers en touk-touk
En quelques coups de pédale d’un touk-touk électrique, retour rapide à Nevers.
Délaissez totalement la voiture, limitez vos pas et reposez vos pieds en réservant une balade. Aux côtés du palais ducal et de quelques très vieilles maisons, ce sont la tour Bohier et les rues aux plaques de faïence, témoignages du passé économique de la ville qui m’ont marquée.
La Tour Bohier (de la cathédrale Saint Cyr et Sainte Julitte) nécessite un RV à l’office de tourisme, car elle n’est pas ouverte en permanence, des dégradations ayant eu lieu dans le passé. Une porte camouflée à l’arrière rend d’ores et déjà l’ascension (à couper le souffle à cause de ses 286 marches) mystérieuse.
En haut des 52 marches, quel spectacle : entre les faciès rigolos ou fantasmagoriques des gargouilles, une vue à 360 ° sur les alentours de la cité avec les doux méandres de la Loire qui coule en arrondi.
Sur deux des paliers de ce chef d’œuvre du gothique flamboyant proche de la parisienne tour Saint Jacques, plus d’une quarantaine de sculptures de personnages de la Bible (Ancien et Nouveau Testament) qui sont ainsi protégés des intempéries et du vandalisme.
Entre les maisons, parfois les hôtels particuliers de Nevers, des panneaux et des plaques commémoratives sont posés sur certaines façades avec le nom des anciennes faïenceries, lesquels témoignent du passé artisanal de la ville.
De la cathédrale au musée de la faïence en passant par l’espace Bernadette Soubirou (la sainte native de Lourdes mourut à Nevers) ; le vélo touk-touk est un facile moyen de transport et une alternative 100 % écologique intéressante.
Sarl VTB
46 av du Général de Gaulle
58 000 Nevers
En ouverture d’article le palais ducal
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