Voir autrement La Grande Motte

Découvrir ou redécouvrir La Grande Motte et changer son regard sur cette cité visionnaire qui a obtenu le label « patrimoine du XX ème siècle » en 2010.

Vous avez autour de la cinquantaine… Si on vous dit Grande Motte, vous poussez des hurlements « Ah oui ! ces horreurs de pyramides en béton » et la conversation se poursuit par la phrase qui tue « tu ne vas pas quand même pas aller te balader là-bas ? ».

Alors changez si possible votre point de vue en lisant ces quelques lignes : La Grande Motte s’apprécie si on vous l’explique, en visite guidée par l’office de tourisme, La Grande Motte sait se faire aimer hors période de vacances juillet-août, La Grande Motte nécessite un parcours de quelques heures et le bike board, trottinette électrique, ou le vélo sont un moyen idéal pour la parcourir.

Un contexte voulu par Le Général de Gaulle

Il faut replacer dans son contexte historique l’aventure que fut l’élaboration de cette cité sortie des marécages et des sables : l’après-guerre et les 30 glorieuses, période faste de déploiement touristique ; l’avènement de l’auto et des congés pour tous ; la décision de mettre en valeur quelques 180 kms de côtes insalubres en Languedoc-Roussillon.

 

Un architecte philosophe et visionnaire

A qui confier cette « mission Racine » de revalorisation d’un terrain de marais ? Choisi par de Gaulle et Pompidou, Jean Balladur est un utopiste qui va concrétiser sa vision de l’homme au cœur d’une cité. Influencé par Le Corbusier et par des voyages au Mexique (Teotihuacan), à Brasilia construite par l’architecte Niemeyer, Balladur remet l’homme au centre de la ville en créant une osmose entre lui, les cycles solaires et les cycles de la vie et Dame Nature.

La cloche de l'église

La cloche de l’église

Une côte bétonnée avec sens

Certes le béton est omniprésent, certes les pyramides sont gigantesques en front de mer ; mais le bâti a une vocation : arrêter les vents et le sel marin en s’offrant en peignes pour créer en arrière-plan des microclimats ; offrir à tous les habitants de ces tours une vision panoramique avec terrasses en une vision humanisme et généreuse ; privilégier la douceur des arrondis sans effacer la brutalité des angles et équilibrer les opposés à l’image du couple yin et yan ; moulurer les façades pour faire pénétrer au maximum la lumière et jouer avec les ombres ; ect…

La ville idéale selon Balladur se veut sans voiture avec de grands parkings en périphérie. C’est là même un exemple de l’extrême modernité du projet, puisque cette approche est celle de nombreux centres villes aujourd’hui.

Une ville parc

Ces 750 hectares de terrains sauvages envahis par les marais et les moustiques se sont transformés en une ville prodige où le végétal a été un réel outil d’urbanisme. Aujourd’hui près de 70 % de la ville est du végétal, surtout des pins parasol. Il faut donc arrêter de dire que La Grande Motte équivaut à urbanisation délirante. Les arbres ont poussé et la végétation entre étangs artificiels et mer est à pleine maturité ; donc fort peu de lieux peuvent s’enorgueillir d’une telle abondance d’espaces verts et de végétaux qui ne sont en aucune façon des jardins fermés, mais des espaces verts en pleine liberté.

Le vélo est le meilleur moyen de se déplacer

Le vélo est le meilleur moyen de se déplacer

En deux mots, pour vous faire aimer La Grande Motte, une seule référence et phrase, celle de Philippe Tretiack *« il y a eu La Grande Motte, pendant 20 ans il y a eu La Grande Moche, aujourd’hui il y a La Grande Mode ».

La place de la mairie

La place de la mairie

Office de tourisme pour des visites thématiques architecturales

04 67 56 40 50

www.lagrandemotte.com

Location de bike board au 06 34 41 21 68 pour une visite de la ville accompagnée (20 €, 1 h 15 )

Livre « Faut-il pendre les architectes? »

Visuels fournis par l’office de tourisme et ses photographes

 

 

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