Rodin la lumière de l’antique

L’Antiquité traversa la vie de Rodin, des années de jeunesse jusqu’à sa mort, telle une leçon, éclairant sans cesse son oeuvre d’un jour nouveau. Tout d’abord objet de copie, puis dans l’ombre de Michel-Ange, l’antique finit par incarner la part lumineuse et heureuse de l’oeuvre du sculpteur et devint le symbole de la nature, de la vie qu’il cherchait à saisir dans sa sculpture. Rodin admira avec une ferveur grandissante les modèles de l’Antiquité qui apparurent de manière de plus en plus subtile dans ses recherches des dernières années.

Son bonheur fut alors de vivre à la Villa des Brillants, à Meudon, puis à l’hôtel Biron, entouré d’une collection de plus de six mille

antiques. Il acheta auprès des antiquaires parisiens, entre 1893 et 1917, des centaines de fragments grecs, hellénistiques, étrusques

ou romains, en marbre et en bronze, ainsi que des vases et autres figurines en terre cuite.

 

L’antique est ma jeunesse ; elle signifie « bonheur de vivre, quiétude, équilibre, raison » déclarait Rodin en 1911. Cette exposition courte et rassemblée en une même salle, ce qui empêche à la puissance et la grandeur des œuvres de s’épanouir, est un dialogue entre les antiques de la collection personnelle de l’artiste et ceux venus de prêts extérieurs (musées de Melbourne, de Londres, de Genève, de Boston, de Liverpool, de Marseille, de Montpellier).

 

Musée Rodin

Du 19 novembre 2013  au 16 février 2014

79 rue de Varenne 75007 Paris

fermé le lundi

 

 

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