Miss Ko

 

Quid du dernier lieu qui fait courir le microcosme parisien et un peu déjanté sur les bords ?

 Tout d’abord vous y êtes déjà sûrement venu il y a quelques années ! Miss Ko est le Barfly, ex lieu branché et glamour des années 90. Le propriétaire de l’établissement est aussi le fondateur de la chaine Le Paradis du Fruit où vous avez sûrement siroté un milk shake à la sortie de la fac.

 La déco est plus que rigolote : Philippe Starck s’est lâché (bien plus encore que dans des lieux tels que Bon, Kong où le modernisme avait un petit look classique. Ici le designer a gentiment pété un plomb et l’ensemble flirte avec le loufoque asiaticant. De la théière géante aux fils lumineux accrochés au plafond en passant par les fresques à zombies de David Rochline, les vidéos murales, les ombrelles écarlates et les tables formica où tournent en boucle les infos asiatiques ; on ne sait plus où on est si ce n’est dans un univers fantasmagorique, un bazar kitsch et délirant des bas fonds de Hong Kong. Les néons clignotent, le bruit est omniprésent, la clientèle est serrée sur ses tables améliorées de cantine, la parka froissée sur votre dos de siège et le personnel gesticulant tant bien que mal entre les longues tablées

 

Mais c’est en ce moment l’endroit où il faut avoir été et être vu ! Les quinquats : s’abstenir sauf si vous avez encore une âme de trentenaires !

Les jeunes filles de Miss Ko

Les jeunes filles de Miss Ko

Qu’en est il de l’assiette dans ce lieu qui s’autoproclame « polymorphe » ? Des assiettes bien présentées par trois sushismen : tempura

de légumes ou de crevettes (12 €) ; appelés « Mr Le Gouverneur » des sushis très rock n’rolls au homard mixé de julienne de mangue, avocat, coriandre (à tremper dans la mayonnaise un peu épicée, 14 €) ; des gyozas faits maison,. C’est à dire des raviolis farcis de jambon & gingembre, de gambas & chou chinois, de foie gras & chou chinois, de bœuf bourguignon & porto soja (de 7 à 12 €). Et comme plat principal, le black cod, un poisson blanc et ferme d’Alaska que les Asiatiques font mariner dans le miso. Ce plat est délicieusement caramélisé en un iodé sucré inhabituel (24 €). Mais travers de porc, côtelettes d’agneau, poulet au curry peuvent vous tenter sachant que tous les plats sont doucement épicés.

La carte des vins : essentiellement française, ce qui est bien dommage ! Quitte à faire dans l’asiaticant, autant le faire et jusqu’au bout et proposer alors, des sakés, des bières japonaises, des umeshus (liqueur de prune). 

La théière du plafond de Miss Ko

La théière du plafond de Miss Ko

 

Miss Ko

 49, 51 avenue George V

 75008 Paris

 01 53 67 84 60

 voiturier : 10 €

 170 places, demandez les tables devant la baie vitrée

 

 

 

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