Les Poulardes de Culoiseau m’ont becquetée !


En avez-vous déjà entendu parler ? Les Poulardes de Culoiseau ! Prémonitoire, leur seul nom fait jaqueter !
Et pourtant elles sont réellement « nées » au fond du Perche sur la commune de Moutiers au Perche dans une famille d’agriculteurs éleveurs de charolaises sous la houlette volontariste d’une femme.

Plumage rouge & pattes blanches

A la cinquantaine, ses 4 enfants élevés, Dame Poisot, une Parisienne bien acclimatée à la campagne percheronne depuis plus de 15 ans et la femme d’un des agriculteurs de Culoiseau, entend reprendre une activité professionnelle et comme l’œuf une idée germe peu à peu.

Campagne environnante et plat de poularde

Campagne environnante et plat de poularde

Le constat est simple : quand elle achète elle-même un poulet, le résultat est décevant ; alors que le traditionnel poulet dominical de sa belle famille est si bon. Pourquoi ? Cela n’est pas une question de race : les poulets sont des classiques « rouges à pattes blanches ». Alors pourquoi la viande a-t-elle tant de goût et pourquoi la chair est elle si moelleuse et fondante ? Tout simplement, car la volaille est, ici, abattue à maturité.

Une volaille mature : tel est le secret

Poulets jaunes des Landes, poulets de Bresse ou de Loué, poulets noirs de Challans, poulets St Sever : Bénédicte Poisot va à l’opposé de la démarche et des discours marketing de ces marques alors même qu’elles sont labellisées pour certaines. Ces marques là ne communiquent que sur la vie libre et en plein air de la volaille ; mais à quoi bon courir à l’extérieur si c’est pour éliminer un poulet chétif, faible en jambes et en muscles ! Certifié, un poulet est abattu à 9-10 semaines de vie ; labellisé, on poussera jusqu’à 12 semaines. Mais comme disent les ruraux « ils ne sont pas venus », c’est-à-dire qu’ils ne sont pas totalement finis, que la viande n’est pas de réelle qualité quand la maturité sexuelle de l’animal n’est pas atteinte. Bénédicte Poisot prend donc le parti de laisser grandir l’oiseau jusqu’à 18 semaines au moins en lui apportant des céréales produites sur l’exploitation familiale ; ce qui en fait une volaille à pleine maturité pesant jusqu’à 2 kgs 4 quand elle est effilée.

Alimentation en céréales produites sur l'exploitation familiale dans le poulailler

Alimentation en céréales produites sur l’exploitation familiale dans le poulailler

Retour à Paris pour conquérir des marchés

Sans contrainte de cahier des charges, en toute indépendance, Bénédicte Poisot constate que ses volailles sont des produits à valeur ajoutée et différents de ceux existants sur le marché. La voilà donc qui troque ses bottes pour des escarpins et son foulard pour un brushing soigné afin de « monter à la capitale », une poule rousse au bec rouge et à pattes blanches sous le bras. La foi chevillée au corps, elle sait détenir un beau et bon produit et va voir les chefs, les bouchers. Le succès est vite au rendez-vous et depuis 2011 ses clients se nomment le boucher Y M Le Bourbonnec (16è), les Boucherie André (Boulogne), Sautereau (18 è), Lemoine (Neuilly / Seine), Huet (Ville d’Avray), Frédéric (12 è). De nombreux restaurants et leurs chefs aussi apprécient la qualité de cette volaille à la chair fine, dense, savoureuse : Gagnaire, Marx, Westermann, le Tante Louise de B Loiseau, Le Meurice, le Fouquet’s, le Bistrot Paul Bert, La Fontaine de Mars.

Benoït, Bénédicte et Christian en charge de l'exploitation agricole et des poulardes

Benoït, Bénédicte et Christian en charge de l’exploitation agricole et des poulardes

Les Poulardes de Culoiseau
La Bertinière
61110 Moutiers au Perche
www.poularde-de-culoiseau.fr

Une poularde cuisinée au foin dans le restaurant du village de Moutiers au Perche, La Villa Fol Avril

Une poularde cuisinée au foin dans le restaurant du village de Moutiers au Perche, La Villa Fol Avril

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