Exposition Kanazawa

A voir absolument, car cette culture des samouraïs nous est bien étrangère ! Pour appréhender quelque peu cette ancienne civilisation japonaise.

 

 

 

Jusqu’à la mi-décembre, la maison de la culture du Japon nous entraine vers un voyage aux sources de la culture des guerriers samouraïs. Courte et bien documentée, cette exposition présente des objets d’un très grand raffinement en provenance de musées du pays du Soleil Levant. Même les enfants peuvent être intéressés : entre armures guerrières, kimonos, masques de théâtre et étriers, les objets appartenant au riche clan des Maeda incitent au rêve et vous transportent plusieurs siècles en arrière.

 

 

 

Kanazawa et clan Maeda: késako ?

 

 

 

En bordure de la mer du Japon, Kanazawa était la capitale du fief de Kaga, fief le plus riche du Japon. Depuis le milieu XVI ème siècle, ce fief était celui du puissant clan Maeda qui encouragea l’épanouissement des arts, dont la cérémonie du thé, le théâtre nô, éléments majeurs dans les relations diplomatiques entre guerriers. Le clan Maeda accueillit les artisans d’art de l’actuel Tokyo et de Kyoto. Ces guerriers de Kaga créèrent leur propre culture distincte de celle de Tokyo et des shôguns. Cette cité là avait une grande importance tant par son nombre (4 ème ville après Tokyo, Osaka et Kyoto avec 100 000 habitants au début du XVIII ème siècle) que par ses commerçants et ses artisans.

 

 

Armure de Murai Nagayori ( XVI ème siècle)

Armure de Murai Nagayori ( XVI ème siècle)

 

Les bases de la culture Kaga

 

 

 

La cérémonie du thé : alors que le Japon se déchire au XVI ème siècle en des guerres permanentes, la cérémonie du thé était prisée des samouraïs car elle consolidait leurs liens, les préparait au combat à venir ou les détendait après l’attaque. Bols en céramique, bouilloires et ustensiles et des objets ayant appartenu à des vassaux sont exposés.

 

 

 

Le nô est une forme théâtrale qui s’est créée à la fin du XIV ème siècle, car elle était tolérée et protégée par les shôgun et les guerriers de haut rang. Le nô associe danse, chant et musique dans un art très épuré qui était pratiqué par les grands seigneurs eux mêmes. Ceux-ci apprenaient le nô dès leur plus jeune âge et organisaient des spectacles pour des cérémonies officielles. On perçoit le faste de l’univers nô par de riches objets comme les masques, les costumes finement brodés d’or et les accessoires dont une somptueuse boîte à thé portative.

 

 

 

L’artisanat d’art : pour fabriquer une armure, des techniques anciennes de haut niveau étaient nécessaires : orfèvrerie, laque, teinture des tissus. Les orfèvres-ciseleurs utilisaient le damasquinage pour orner les armures ; une technique de cuisson au four permit l’élaboration de porcelaines et de céramiques polychromes ; les tisserands-teinturiers-couturiers créaient leurs propres tissus à motifs colorés pour composer des kimonos et des rouleaux décoratifs. Encore aujourd’hui, Kanazawa reste une région très prospère en artisanat d’art.

Armure de Maeda Toshimasa ( XVI ème siècle)

Armure de Maeda Toshimasa ( XVI ème siècle)

 

 

 

101 bis quai Branly

 

75015 Paris

 

01 44 37 95 00

Masque de nô

Masque de nô

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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