Desserts printaniers
Pâtisseries et palaces parisiens rivalisent de créativité pour mettre en émoi nos papilles.
Quand beauté et gourmandises se rejoignent
Brunch ou tea-time, le trendy « 68 Guy Martin » dans le sous-sol du bel espace Guerlain des Champs Elysées mêle pâtisseries et jus emblématiques de la maison avec des thés parfumés qui répondent aux noms de Shalimar, Habit Rouge et La Petite Robe Noire. Cette dernière création se décline aussi en gâteau, un biscuit chocolat garni d’une ganache aux fruits rouges, praliné et croquant chocolat.
De 7 à 10 € pour le thé et 14 € la pâtisserie, 68 av des Champs Elysées, 75008 Paris Tél : 01 45 62 54 10
Le plus beau palace de la capitale, le Meurice et son très talentueux pâtissier, Cédric Grollet ; la star de la colo’ comme disent les femmes, à savoir Christophe Robin : quand ces deux là se rencontrent, l’explosion gustative et esthétique est au rendez-vous. Le coloriste tient salon dans la suite 128 / 129 et il sait que « ses » femmes culpabilisent sur leur gourmandise. Qu’à cela ne tienne, des douceurs vont être créées moins sucrées, plus équilibrées. Les Petits Désirs de Robin, des mini financiers sans gluten, croustillants à l’extérieur et moelleux en leur cœur fruité sont nés.
A saisir pour tenir sa ligne avant l’été (8 € les 4 servis au tea time du restaurant Le Dali) ; mais vous pouvez aussi vous adonner à ses spécialités aux fruits, de superbes coques en chocolat fin d’agrumes, de pêche, de pomme renfermant crème, confit et croquant du même fruit. A se damner et ravissant de surcroit !
228 rue de Rivoli 75001 Paris, 01 44 58 10 10
Mariage entre Fauchon et Givenchy sous le signe de la rose pour la fête des mères : la maison de parfum lance une édition limitée de son succès floral « Very Irresistible » et a demandé au pâtissier Patrick Pailler de Fauchon un éclair ultra féminin revisitant la fragrance. La pâte à choux est garnie d’un léger crémeux à la vanille et parfumé à l’eau de rose et le décor est une coque chocolat blanc décorée d’un bouquet de roses.
7 € pour craquer irrésistiblement du 8 au 30 mai au 24 place de la Madeleine ou sur le net
Partenariat entre Goutal et Les Fées Pâtissières pour gâter les mamans lors de leur fête et offrir un coffret des dernières sucreries, des macaringues rose-framboise et rose-hibiscus, pour tout achat d’une fragrance à la rose, Quel Amour, Rose Absolue, Ce Soir ou Jamais, Rose Splendide.
Les 30 et 31 mai dans les boutiques parisiennes Goutal.
Association très florale aussi entre Le Bon Marché et son tea room Rose Bakery et L’Artisan Parfumeur à l’occasion de la sortie de son jus Rose Privée.
Rose Bakery propose une panna cotta à la rose et sa tuile à la pistache, un gâteau à plusieurs étages et sa crème aux fruits de la passion et framboises accompagné d’une meringue à la rose, un pudding de semoule à la rhubarbe pochée et son yaourt à la rose et bien sûr le fameux cake allongé revisité pour l’occasion autour du thème de la rose.
Du 2 au 30 mai au 2 ème étage du Bon Marché rue de Sèvres 7 ème Paris
Design quand tu nous tiens
Christophe Adam a eu bien raison d’appeler sa maison L’Eclair de Génie, car ce pâtissier allie créativité, goût et esthétisme. On sort des couleurs très flashy avec les nouveautés du printemps dont deux très belles saveurs : orange aux morceaux de kumquat confit et ananas (5 et 4, 50 €).
Mais le plus inédit et hélas pour les gourmandes le plus addictif est la barlette, une tarte aux fruits en longueur. Un mince fond de pâte sablée vanillée, une crème aux fruits décorée de morceaux de fruits et de toppings brillants. 6 variétés vont remplir les vitrines des 5 établissements parisiens avec une fabuleuse et originale saveur : Chantilly mascarpone à la pistache, croustillant de pistaches iraniennes et olives confites. Un goût peu commun qui vous transporte au Proche Orient.
A déguster du bout des doigts, mais attention le fin croustillant de la pâte est fragile et cassable ; 7 €, dans le Marais, à l’Odéon, au Lafayette Gourmet, à Passy et La Bourse.
François Perret sculpte Vélasquez ! Le pâtissier arty du palace parisien le Shangri-La propose un ARTea time pour déguster ses pâtisseries dont un tableau revisité du maître espagnol associé à un billet coupe fil pour l’expo. Mousse à l’amande, fruits confits aux couleurs vives, giandujia et sablé choco; l’ensemble étant posé au coeur d’un cadre très baroque. Jusqu’au 13 juillet, à La Bauhinia, 49 € , 01 53 67 19 91.
Dans sa Pâtisserie des Rêves Philippe Conticini revisite le classique bavarois en un parfum très zest ! Citron vert en biscuit, craquounet et confit complété par une pointe de verveine pour un contraste acidulé frais.
Dès le 21 mai à 6, 20 € l’individuel.
Un millefeuille chez Lenôtre avec la belle création de Guy Krenzer qui joue à fond sur les fruits rouges pour les premiers beaux jours avec Boutons de Rose ; un feuilletage un peu caramélisé garni de 2 crèmes l’une vanille Bourbon, l’autre citron yuzu. En décoration des framboises fraiches et des boutons de rose fourrés d’un crémeux griotte.
42 € pour 4 à 5 personnes, dans les boutiques Lenôtre
Un verre mythique et une icône pour Baccarat, le verre Harcourt, repris à la carte de la Cristal Room en un dessert signé David Daoulan. L’intérieur du verre est délicieux : fraise des bois, vanille, pistache coco vanille en une combinaison de diverses textures (crème, moelleux, glace, caramel) ; la coque est hélas en chocolat blanc et obligatoirement très épaisse. Au final, le dessert est bien plus esthétique que bon !
24 € au restaurant 11 place des Etats Unis 75116 Paris, 01 40 22 11 10.