Défilés de Nakad, Laskaris, Aristidou, Zakhem

Juste pour vous faire rêver, quelques robes de ces couturiers de rêve vues lors des défilés printemps été 2018.

Tout le monde n’est pas invité aux défilés Dior (tendance ultra graphique en noir et blanc proposée par Maria Grazia Chiuri) ou Chanel (imprimés très fleuris de Karl Lagerfeld) !!! Et hormis le prestige et la très grande virtuosité de ces couturiers là ; les journaux se doivent de parler de ces couturiers, contrats publicitaires obligent !!!

Pour ma part je vous livre les collections sublimes de Maria Aristidou, Laskaris, Rani Zakhem et Zia Nakad.

Laskaris

Elle dormait avec les serpents et allaitait les reptiles. La Muse de la Maison Laskaris pour l’été 2018 est Olympias, la princesse des Molosses d’Épire, l’épouse de Philippe II, roi des Macédoniens, et la mère d’Alexandre le Grand.

L’inspiration de la collection est basée sur le récit de voyages d’une femme forte. Il commence avec la naissance d’Olympias à Pasaronas, une ancienne ville d’Épire. Les serpents domestiques sont faits de peaux, brodés avec des émaux faits à la main ou représentés sur des vêtements avec des Swarovski. Les sandales de la collection sont traditionnellement faites à la main, fabriquées par Laskaris.

Laskaris

Les robes parlent d’elle mêmes : cristaux , motifs géométriques, incrustations diverses et pierres rappelant le costumes grecs antiques, les robes courtes des prêtresses des temples.

Laskaris

L’ensemble est un hymne à la Macédoine, la Grèce dans toute son histoire mythologique.

MARIA ARISTIDOU

Maria Aristidou : pantalon habillé

La créatrice nous entraîne dans une douce et végétale utopie, un pays fantastique où l’euphorie est le seul sentiment d’existence! Un pays avec des jardins sans fin de fleurs japonaises délicates à couper le souffle !!! Sa collection est aérienne, colorée, positive, ponctuée de détails surprenants et inattendus, lesquels complètent la beauté de cette histoire de jardin secret féminin.

Rani Zakhem

Le couturier propose une ode à une femme volcanique avec le feu comme élément majeur de cette collection printemps été 2018.

Le feu se décline en explosions pyrotechniques et cascades d’or, tracées par des broderies de cristaux arachnéennes sur la lave d’un fourreau noir dont le haut drapé se fend en un profond décolleté en « V ».

Plus loin des gemmes orange, or et rouges crépitent sur une robe en soie beige nacrée. Certains décolletés sont si profonds qu’ils rendent hommage à la chute de reins d’une certaine Mireille Darc dans un film mythique.

Les flammes de Zakhem

On perçoit que Rani Zakhem est ébloui et influencé par d’autres créateurs, parfois des maîtres qui ont nourri sa vocation. Des fourreaux en mousseline au robe courtes à pan virevoltant, Zakhem réalise des clins d’œil à de nombreux artistes qu’ils soient couturiers ou non : Klimt, Halston, Scherrer, Saint Laurent, Grès, Balmain.

Zia Nakad

Le couturier célèbre Demeter, la déesse du blé appelée encore « la mère de la terre » puisque c’est elle qui offre aux hommes les fruits de la terre pour les nourrir. Son culte est florissant dans les pays où le blé pousse en abondance : Sicile, Crète, Grèce.

Zia Nakad

Comme la légèreté des épis se balançant au gré des vents, les robes sont d’une fluidité inouïe alors qu’elles sont chargées en broderies, soieries, tulles et plumes.

Du pastel qui contraste parfois avec du noir profond chez Nakad

Et souvent ces mêmes épis parsèment les robes qui défient en des couleurs infiniment douces : bleu pâle, vert greenery, corail, bronze et rose peau.

Les pièces de Ziad Nakad témoignent d’une parfaite maîtrise du savoir-faire du couturier.

 

 

 

 

 

-->
Show Buttons
Hide Buttons