Cotentin Ouest

De Barneville-Carteret au cap de La Hague en passant par le nez de Jobourg, ce pays là ne peut laisser indifférent tant sa beauté sauvage est saisissante. Amalgame de paysages déroutants et puissants.

 

 

Lors des débarquements alliés de 1944, les courageux et malheureux parachutistes n’ont pas vraiment du profiter du paysage… et pourtant cette partie la France, le Cotentin ouest, est vraiment très belle, car elle a échappé à une urbanisation folle et « défigurante » du paysage.

Du côté de Barneville-Carteret

Du côté de Barneville-Carteret

 

Quelques noms, des photos surtout qui parlent d’elles mêmes pour montrer sur Barneville – Carteret un village avec deux plages de sable fin séparées par un cap ; là donc de grandes étendues de dunes vierges d’habitations avec au loin mais toujours présent un face à face avec les îles anglo-normandes. Cela n’est pas pour rien que cette côte se nomme la Côte des Isles.

 

Pour se promener sur le chemin des douaniers

Pour se promener sur le chemin des douaniers

On ne peut pas parler des falaises d’albâtre comme dans la région d’Etretat ; mais les à pics sont impressionnants et se balader sur le « chemin des douaniers » offre un point de vue qui peut entrainer un certain vertige.

 

Pour une vue d’ensemble il faudrait se glisser dans les sacs du photographe Yann Arthus Bertrand, monter dans l’hélico avec lui et survoler le littoral. D’en haut, des paysages à l’irlandaise avec un étonnant mélange de côtes déchiquetées ; des roulis d’écume blanche bouillonnante liée au Raz Blanchard et au delà des roches remplis par les marées ; des champs ourlés de murets en pierre où paissent les bêtes.

 

Les phares et les sémaphores du bout du monde se succèdent ponctuant la côte d’une nécessaire sécurité maritime. Il fallait en effet se protéger d’éventuelles attaques, de pirates et de corsaires en mal de possessions ou plus simplement de bases d’accostage. Preuve en est le plus petit port de l’hexagone, le port Racine, qui était le refuge du fameux corsaire François Médard Racine au début du XIX ème siècle.

La baie d'Ecalgrain

La baie d’Ecalgrain

 

En poursuivant par la route, la mer étant très redoutée des marins, voilà le Cap de La Hague et ses vagues blanchâtres liées à de terribles courants. On peut voir le bâtiment avec ses treuils électriques pour aller chercher des bateaux naufragés.

Le Nez de Jobourg

Le Nez de Jobourg

 

Plus loin encore, un cap qui a fait couler beaucoup d’encre et a probablement inspiré Edmond Rostang dans son célèbre Cyrano de Bergerac : le nez de Jobourg. L’ensemble vertigineux est protégé faisant partie du Conservatoire du Littoral et constitue une réserve ornithologique depuis 1965. Entre les anses parsemées de galets, le charmant village de Goury ; Guernesey, Sercq, Herm, Jersey regardent toujours de leur isolement cette diversité étonnante de paysages qui se partagent entre des landes battues par les vents et des jardins exotiques aux innombrables arbres tropicaux comme c’est le cas à Vauville.

 

Impossible de résumer le Cotentin, un pays de contrastes entre terre et mer où Dame Nature se révèle à l’état brut.

 

 

Port Racine du nom du corsaire

Port Racine du nom du corsaire

 

www.encotentin.fr

www.manchetourisme.com

certains visuels de Marc Lerouge

Pour les pêcheurs et les vacanciers, quelques cabanes en bois sur certaines plages

Pour les pêcheurs et les vacanciers, quelques cabanes en bois sur certaines plages

 

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