Veules Les Roses : un village unique en pays cauchois
Autour du plus petit fleuve français, La Veules, un village préservé entre habitations des XIII et XVI ème siècles avec le charme de multiples roses et d’une cressonnière encore en exploitation.
Ce n’est pas un hasard si cette petite mais authentique commune avait été sélectionnée (et arrivée en 6 ème place) par Stéphane Bern pour son émission sur les plus beaux villages de France !
En Seine Maritime, en pays de Caux, Veules Les Roses est un petit bijou qui se découvre à pied. En aucun cas ne cherchez aux beaux jours à descendre la rue principale en voiture. Il faut arpenter les ruelles à pied pour découvrir le charme des maisons à toit de chaume et des manoirs en silex et brique rouge, pour s’imprégner du romantisme des petits ponts surplombant des frayères de truites fario et des jardinets croulant sous les buissons de roses.
Du port de pêche médiéval et de l’activité des tisserands d’antan ; il ne reste pas grand-chose ; mais le trajet d’1 kms 100 est jalonné néanmoins de beaux lavoirs, de 3 ou 4 moulins dont les roues en bois sont encore visibles, de maisons de pêcheurs au charme indéniable.
Seul un cressiculteur continue à exploiter et extraire, les pieds dans l’eau et le dos courbé tout comme dans une rizière, les pousses de cresson de sa petite exploitation. Cette seule présence témoigne d’une activité passée, aujourd’hui malmenée et hélas probablement sujette à disparition.
Délaissé à cause de la révolution industrielle, le village a heureusement été sauvé dans les années 1830 par Anaïs Aubert, une actrice de la Comédie Française tombée amoureuse du patelin. Artistes et hommes de lettres (Meurice, Hugo, les frères Goncourt, les peintres russes ambulants Répine, Polenov et Bogoliubov) sont venus maintes fois en villégiature et aujourd’hui c’est une clientèle le plus souvent parisienne de résidences secondaires qui contribuent à faire vivre et à restaurer les bâtiments de ce charmant lieu.
www.seine-maritime-tourisme.com
Photos de Georges Lévêque