Mamamia

Mamamia est un restaurant festif au coeur du triangle d’or avec des spécialités italiennes ultra premium.

Caviar, truffe, poutargue, homard bleu, bœuf Black Angus : assurément l’établissement est bien dans le fameux triangle d’or du huitième arrondissement de Paris. De plus Mamamia a adopté le concept du restaurant festif. Cette tendance propre à certains restaurants de la capitale exprime des dîners tardifs, des établissements pour noceurs qui veulent s’encanailler gentiment entre gens branchés et cosmopolites sur fond de musique et le plus souvent avec un DJ aux manettes de la platine.

Chez Mamamia, on s’y retrouve avec une kyrielle de copains ou de collègues de bureau (repas post Noël ou de remerciements suite à une année successful en bonus de traders). Ici de jeunes un peu fêtards viennent à la recherche de quelques verres à siroter sur une ambiance musicale en live, quelques influenceuses (bloggeuses ou instagrameuses) sont là uniquement pour se photographier devant le dernier ‘bloody mary’ en vogue et beaucoup d’étrangers désireux désirent un restaurant animé sans pour autant frayer avec le sulfureux ‘gai Paris’.

Quelques tables dans la salle principale

Rue Vernet, en longeant les Champs-Elysées, à quelques mètres du temple Vuitton et de l’avenue George V ; Mamamia, restaurant italien, dévoile au rez de chaussée une très grande salle avec des fleurs et plantes séchées pour se retrouver dans l’ambiance garrigue et au sous-sol, pour les noctambules, un bar le Cosanostra, un bar club au design minimaliste romain des années 70-80 lequel rend hommage aux films de mafiosi.

Au cœur de ce triangle d’or l’argent étranger coule à flots (plus de 50 % de la clientèle du lieu est étrangère, notamment noire-américaine). Mais en choisissant bien vous pouvez ne pas faire exploser ‘mon’ budget, en mettant d’emblée de côté les plats à partager pour 2 personnes tels que les pâtes aux truffes présentées dans une meule de fromage à 94 €, le bar entier cuit aux aromates à 140 € ; l’Osciètre prestige à 350 € les 100 grammes, le T-bone maturé à la florentine à 180 €.

Linguine au caviar

J’ai pris des arancini à la truffe qui sont des boulettes de riz panées et frites : agrémentées de morceaux de truffe, les 6 pièces élégamment présentées sur leur socle en bois étaient bien chaudes et parfumées (29 €). Et mon voisin se régalait d’un carpaccio de bœuf Angus relevé de crème de noisette et d’oseille fraîche (26 €). Suivait une pizza à la truffe si généreuse et crémeuse qu’elle peut faire office de plat pour 2 (45 €) et bravo à l’excellente pâte à pain de la pizza.

Italie oblige, j’aurai dû terminer par le tiramisu choisi par la table voisine : il était préparé à la minute devant le client avec une onctueuse crème de noisettes piémontaises (16 €). Mais pour plus de légèreté j’ai opté pour le limone cosa nostra, une crème douce au citron qui cachait du crumble au sésame et une glace au yuzu (une belle fraîcheur en fin de repas qui même en hiver était vraiment agréable ; 17 € ).

Avec un verre de vin de Pouilly Fumé du Domaine Michel Redde ‘La Moynerie’ (16 €) et / ou en rouge le Graves Château Haut Reys Paumarel à 14 € le verre ; le tour était joué pour un repas très agréable orchestré par le chef Olivier Dupuy de cette Mamamia.

La gigantesque escalope panée à partager

Mamamia

Un très agréable dessert au citron et yuzu

5 bis rue Vernet

75 008 Paris

01 42 89 17 93

Ouvert tous les soirs jusqu’à plus de 1 heure du matin

Environ 240 places au rez de chaussée et 80 au bar

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