Mamamia
Mamamia est un restaurant festif au coeur du triangle d’or avec des spécialités italiennes.
Un restaurant festif : le concept est assez récent et fleurit dans la capitale ! Mais connaissez-vous cette tendance ?
Il s’agit d’un établissement où on peut dîner tard, un établissement pour noceurs qui veulent s’encanailler gentiment entre gens branchés et cosmopolites sur fond de musique et le plus souvent d’un DJ aux manettes de la platine.
S’y retrouvent une kyrielle de copains un peu fêtards à la recherche de quelques verres à siroter sur une ambiance musicale en live, quelques influenceuses (bloggeuses ou instagrameuses) venues se photographier devant le dernier ‘bloody mary’ en vogue et beaucoup d’étrangers désireux d’un restaurant animé sans pour autant frayer avec le sulfureux ‘gai Paris’.
Certaines adresses avec cuisine étrangère ou ‘fusion food’ ont leurs inconditionnels : Noura et ses arômes libanais, Yacatan pour une cuisine mexicaine, Pitanga pour ses notes brésiliennes, Maison Russe pour pirojkis, saumons et caviar, Bel Canto pour les passionnés d’opéras.
Rue Vernet, en longeant les Champs-Elysées, à quelques mètres du temple Vuitton et de l’avenue George V ; Mamamia est un restaurant italien : au rez de chaussée une très grande salle avec des fleurs et plantes séchées pour se retrouver dans l’ambiance garrigue et au sous-sol, pour les noctambules, un bar le Cosanostra, un bar club au design minimaliste romain des années 70-80 lequel rend hommage aux films de mafiosi.
Dans ce triangle d’or où l’argent étranger surtout coule à flots (plus de 50 % de la clientèle dans ce lieu est étrangère, notamment noire-américaine) ; place à des matières premières de luxe telles que truffe, bœuf Black Angus, langoustines et homards, caviar et poutargue.
Afin de ne pas faire exploser ‘mon’ budget, j’ai mis de côté les plats à partager pour 2 personnes tels que les pâtes aux truffes présentées dans une meule de fromage à 94 €, le bar entier cuit aux aromates à 130 € ; l’Osciètre prestige à 300 € les 85 grammes, le T-bone maturé à la florentine à 155 €. De même pour certains plats comme l’entrecôte Black Angus maïs grillé et pommes au four à 84 €, les linguine (pâtes un peu comme des spaghettis) au caviar et poutargue à 54 €.
J’ai pris des arancini à la truffe qui sont des boulettes de riz panées et frites : agrémentées de morceaux de truffe, elles étaient bien chaudes et parfumées (26 €). Suivaient des ravioles de homard fourrées de crustacés, d’agrumes confits qui apportaient de la fraîcheur ; l’ensemble aromatisé d’une originale touche de lavande (44 €). Italie oblige, j’ai terminé par un tiramisu préparé devant moi avec une onctueuse crème de noisettes piémontaises (16 €).
Avec un verre de vin un Meursault blanc, le David Moret « Narvaux » à 25 € et le tour était joué pour un repas très agréable orchestré par le chef Olivier Dupuy.
Côté cave, les cocktails sont à 25 € la coupe de champagne, du Veuve Clicquot, à 30 €. Les différentes appellations italiennes sont bien représentées avec des crus de Campanie et du Piémont pour des blancs, des bouteilles de Toscane, de Vénétie et du Piémont pour des rouges. Comptez de 110 à bien plus selon les crus et si vous voulez du rosé, c’est l’iconique Côtes de Provence, le Minuty Rose et Or, qui a été sélectionné (120 € la bouteille).
Mamamia
5 bis rue Vernet
75 008 Paris
01 42 89 17 93
Ouvert tous les jours sauf les samedis et dimanches à l’heure du déjeuner
Environ 170 couverts
Voiturier : 20 €