L’Enfer selon Rodin
Le musée Rodin fait revivre l’œuvre magistrale du sculpteur, la Porte de l’Enfer.
François Blanchetière, conservateur du patrimoine, nous éclaire sur ce chef d’œuvre qui est visible dans les beaux jardins du musée.
Cette porte là est l’œuvre capitale de toute la carrière du maître. Pourtant quand il obtient la commande en 1880 de cette porte pour le musée des Arts Décoratifs, Rodin est mal connu et non célèbre.
Alors il se met à explorer, à travailler pendant 10 ans pour faire des recherches littéraires. Ses inspirations : la « Divine Comédie » de Dante et « Les Fleurs du Mal » de Baudelaire.
Rodin va travailler autant la dimension architecturale de la porte avec ses bas-reliefs, ses pilastres et ses éléments décoratifs que les innombrables personnages qui grouillent à la surface.
Les figures de damnés qu’il dessine, modèle, assemble sont en quelque sorte un répertoire de formes que le sculpteur va réutiliser jusqu’à la fin de sa carrière tout en renouvelant les formes grâce à son incroyable créativité.
Parmi les œuvres les plus connues, le Penseur, Ugolin, le Baiser, les Ombres, la Danaïde.
La Porte de l’Enfer éclaire toute l’œuvre de l’artiste et c’est là le concentré de ses recherches de style traduit ici par 170 œuvres et 60 dessins rarement présentés au public.
Du 18 octobre 2016 au 22 janvier 2017
77 rue de Varenne
75007 Paris
Tél : 01 44 18 61 10
Fermé le lundi