Le Troquet

Le Troquet est un établissement bistrotier comme il en existait autrefois : dans son jus pour la déco, convivial, viandard. Ce vintage là : on aime !!!

Un bar en zinc, de vieux carrelages typiques des bistrots d’antan, des tables en bois, des banquettes en skaï bordeaux, une collection de vieux guides Michelin, ect… Une réelle ambiance des troquets d’antan qui fait que le lieu porte bien son nom et que la ‘jeune’ amie de 65 ans que j’avais invitée lors de mon déjeuner-test m’a immédiatement soufflé : « enfin un resto comme je les aime, rien à voir avec le froid glaçant des lieux branchouille actuels. On va voir si l’assiette suit ». Seuls quelques tableaux de piment d’Espelette, de taureaux apportent une touche contemporaine et du Sud-Ouest.

La salle est restée dans son cadre après-guerre

Il faut dire qu’il y a du bistrot dans l’air, le propriétaire Marc Mouton (âgé seulement de 25 ans alors) ayant repris cette adresse il y a 14 ans. Et pas n’importe quel lieu, celui de Christian Etchebest avec qui il a travaillé.

Avec des antécédents dans la charcuterie, Marc Mouton qui a travaillé à l’Astrance et chez Gagnaire met à l’honneur la viande : le cochon avec force rillettes et croustillants de pied de porc, le bœuf avec des joues braisées, un axoa ou des ris de veau.

Le risotto aux calamars

Proposées sur l’ardoise, les crémeuses chanterelles surmontées d’un œuf au plat (17 €), ce premier plat était délicieux. J’ai allègrement poursuivi avec le bœuf braisé ; alors que mon amie non ‘viandarde’ s’est régalée d’un risotto aux calamars (23 €). On sauce volontiers avec le bon pain de Jean Luc Poujauran !

En dessert ne ratez pas le soufflé à la vanille et sa confiture de cerises noires : c’est un must qui reste à l’ardoise toute l’année (18 €).

Accompagné d’une confiture basque de cerises noires le soufflé à la vanille

Clin d’œil à l’adresse (rue Bonvin), la maison se devait d’avoir une bonne sélection pour rafraîchir les gosiers. Chose faite avec ‘ma’ sélection (plutôt celle du sommelier !) qui m’a proposé en apéritif un verre de blanc, du Languedoc ‘La Tournée’ Père et Fils Ferraton de 2023 à 6 € avant de continuer sur le Bourgogne ‘Jeanne La Folle’ du Cellier des Dames 2020 à 12 € le verre. Un rouge, le Crozes Hermitage me tentait, mais il faut être raisonnable et respecter le vieux

dicton « Blanc sur rouge, rien ne bouge. Rouge sur blanc, tout fout le camp ».

21 rue Bonvin

75 015 Paris

01 45 66 89 00

www.restaurantletroquet.fr

Formule à 36 € pour 2 plats, à 38 € pour 3 plats

 

Certaines bouteilles proposées

 

 

 

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