Le Rubis
Un bistrot dans le 2 ème au bon rapport qualité / prix à l’heure du déjeuner.
Une rue calme et piétonne dans le sentier où les restaurants se succèdent ; alors lequel choisir ? Une amie m’ayant conseillé cette adresse, Le Rubis, me voilà partie pour un déjeuner d’octobre où la douceur de la température équivalait à celle d’un jour de printemps. Heureusement d’ailleurs car j’ai pu déjeuner dehors en terrasse (sous un chauffage néanmoins) ; la salle intérieure étant vraiment bruyante.
La barbue
Pressé de queue de boeuf
Au programme une carte ultra courte élaborée par un chef italien (florentin) qui a bourlingué entre l’Australie, l’Espagne avant de s’installer en France et d’y proposer une cuisine bistrotière teintée de Méditerranée.
A midi la formule est d’un excellent rapport qualité / prix : 2 plats pour 18 € ou 3 pour 23 €. Si seulement on trouvait ce type de cuisine à ce prix là dans tout Paris !!!!
Pour le déjeuner le choix est simple : 3 entrées, 3 plats, 3 desserts ; le soir étant plus à la carte et alors il faut compter dans les 45 € pour 3 propositions.
Avec l’amie m’accompagnant nous avons, comme des gamins, partagé nos assiettes et cela m’arrangeait bien pour mieux tester !! Pour démarrer, mon amie soucieuse de sa ligne a choisi un tartare de daurade agrumes et radis : frais, bien assaisonné. Pour ma part une tranche de pressé de queue de bœuf. C’est un plat certes hivernal mais long à faire : du coup on ne le fait pas. Donc c’était un réel de déguster cette viande en gelée ultra fondante.
Panna cotta aux figues
La cuisse de canard confite
Pour continuer nous avions sélectionné la barbue juste saisie à la plancha et ses pommes de terre grenaille (poisson épais et bien cuit sans être rose) et de mon côté e classicisme ‘une cuisse de canard confite accompagnée de girolles et de céleri en purée. Bien sûr cette viande-là est assez grasse par essence ; mais tellement fondante et parfumée.
Le sucré proposait de la fraîcheur dans la pana cotta et ses figues noires ainsi que dans la crème brule à la fève tonka (très subtile dans ce parfum à peine cacaoté).
Les verres au vin (blanc ou rouge) sont à 7 € et le rosé à 6 €. A demander au directeur et sommelier, Bastien Gabrié, car comme la carte du déjeuner qui change tous les jours et celle du soir chaque semaine, les bouteilles aussi jouent la variété.
Le Rubis
Tartare de daurade
14 rue Léopold Bellan
75 002 Paris
Tél : 09 84 39 42 49
Ouvert du lundi au vendredi midi et soir, le samedi uniquement le soir.
