Le Berkeley

Le Berkeley ou une adresse incontournable des années 50 qui se renouvelle en permanence !

En effet, cet établissement idéalement situé en bas des Champs Elysées sur l’avenue Matignon est un lieu qui a accueilli depuis ses origines le Tout-Paris lequel aime encore aujourd’hui s’y retrouver pour des collations servies de manière raffinée à tout moment de la journée.

Tables installées sur l'avenue Matignon

Tables installées sur l’avenue Matignon

Le restaurant offre plusieurs ambiances de la terrasse sur la rue au lounge au rez-de-chaussée en passant par deux « alcôves » plus intimistes au 1 er étage. Coup de cœur pour le bel escalier « à double révolution » et pour cet univers post seconde guerre mondiale avec une bibliothèque en trompe l’œil, une connotation assez british par les canapés et les fauteuils en cuir. Il y a là haut moins de bruit et de passages qu’en bas et les quelques tables plus isolées se prêtent davantage à des repas à deux ou d’affaires si le sujet nécessite un peu de discrétion.

Service en bas

Service en bas

Au menu une carte courte, classique qui reflète cette cuisine du continu : tartare de saumon, salade César, foie gras de canard mi cuit fait maison, hamburger pommes frites, filet de bœuf béarnaise, sole meunière ou grillée, crème brûlée à la vanille, crumble aux pommes glace à la vanille. Rien d’hyper original ; mais demandez à tous les restaurants qui affichent un moelleux ou un mi-cuit au chocolat, il n’y a pas moyen de le supprimer de la carte ce dessert là ; les clients le redemandent quotidiennement !!! Alors pourquoi se priver d’un créneau qui marche ? Donc il en est de même pour le salé et nombreux sont les hommes qui, sans être des « viandards », vont au restaurant pour une belle pièce de bœuf.

Un bel escalier à double ouverture

Un bel escalier à double ouverture

Pour ma part, je suis partie sur une entrée fraiche avec de beaux morceaux de king crabe sur un lit d’avocat et simplement arrosés d’huile d’olive (20 €), une viande marinée et juste saisie qui répond à l’exotique nom de « tigre qui pleure » 34 € (recette conçue par la cuisinière Thiou) et une tatin aux poires glace caramel (15 €). Rien à redire… avec en prime un fond de musique d’ambiance, faute de quoi les gens dépriment, paraît-il, et de distraction sympathique le vendredi soir. Ce soir là, un prestidigitateur passe entre les tables et fait ressortir entre vos doigts la balle en mousse cachée dans sa main si toutefois il ne fait pas disparaitre votre bague ou votre montre dans son portefeuille !

Un bon point pour les verres au vin qui sont tout à fait abordables à l’image du verre de Bordeaux Moulin de Labordes 2010 à 6 €.

Tables intimistes en haut

Tables intimistes en haut

 

Le Berkeley

7 avenue Matignon

75008 Paris

01 42 25 72 25

ouvert tous les jours

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