La photo à Arles cet été

L’artiste luxembourgeoise Carine Krecké sera aux rencontres d’Arles cet été. La fondation Manuel Rivera Ortiz explorera le mystère de la magie et des mondes occultes.

Les Rencontres d’Arles sont un festival consacré à la photographie. Plus de 100 000 visiteurs parcourent la quarantaine d’expositions de cet évènement qui est le plus grand du genre en France. Arles sera le centre international de la photo du 7 juillet au 5 octobre 2025.

Lët’z Arles avec Carine Krecké

Luxembourgeoise, Carine Krecké a un parcours interdisciplinaire entre art, littérature et géopolitique. Son travail aborde des thèmes comme la surveillance de masse, la guerre, la violence, le terrorisme.

Elle travaille via des méthodes d’investigation aux allures forensiques, telles que l’analyse de données en source ouverte ou l’intelligence géospatiale, dans le cadre de projets documentaires qui brouillent les frontières entre réel et fiction, vérité et mensonge, présent et passé.

Les enquêtes de Carine Krecké s’étalent sur plusieurs années, car elles impliquent, en amont, la constitution d’archives, notamment cartographiques, vastes et complexes. Pour relever le défi du transport de données techniques, l’artiste mobilise de nombreux médiums, allant des arts visuels (photographie, vidéo, dessin) à la littérature (roman, chronique de voyage, théâtre, poésie).

 

Extrait de la vidéo le nihiliste

A la Chapelle de la Charité, l’artiste exposera une série de photos sous le titre ‘perdre le Nord’. C’est là plusieurs clichés montrant la destruction d’Arbin, une ville de la banlieue de Damas dont personne n’a parlé !!

Bouleversée par les images qu’elle a vues, cette femme qui n’y connaissait rien à cette guerre interroge le visiteur par son projet d’investigation artistique : quel est notre regard face à la guerre et à ces images témoins des atrocités ? Ne pouvons-nous pas repenser notre rapport à l’information ? dans notre monde saturé d’informations, quelle est notre relation face aux conflits ?

www.letzarles.lu

La Fondation Rivera-Ortiz pour le mystère, la magie

C’est à l’hôtel Blain que la Fondation Manuel Rivera Ortiz célèbre ses 10 ans   via une rétrospective de plusieurs photographes ayant choisi le thème de la magie, du mystère, des univers occultes.

Gertrud on the silence de Maja Daniels

Le programme invite à franchir le seuil de l’invisible, à sonder l’inconnu, à interroger les croyances qui défient la raison. Entre ombre et lumière, rites anciens, légendes et forces mystiques s’entrelacent. Les frontières vacillent, laissant place à un univers où l’étrange et le merveilleux se confondent. Chaque exposition à Arles devient un passage, une résonance de traditions occultées, une immersion dans l’insaisissable.

Place à l’imaginaire et à l’aura du mystère ; et à une kyrielle d’artistes tels que Joan Alvado (1979, Espagne), Ian Cheibub (1999, Brésil), Maja Daniels (1985, Suède), Alexandre Dupeyron (1983, France), Weronika Gęsicka (1984, Pologne), Jann Höfer (1986, Allemagne), Martin Lamberty (1991, Allemagne), Laura Lafon Cadilhac (1989, France), Silvia Prió (1972, Espagne), Virginie Rebetez (1979, Suisse), Wlad Simitch (1982, Franco-Serbe) et Ann-Christine Woehrl (1975, Allemagne).

Gypsy witches de S.Prio

-->
Show Buttons
Hide Buttons