Disco Burgers, Prima : 2 street food où le pain prime

Pour les beaux jours, place à un déjeuner, un dîner dehors. j’ai sélectionné pour vous 2 adresses où le pain est roi.

Eté aidant, je vous propose deux adresses de street food pour le plaisir de manger dehors, le nez en l’air, sous le soleil.

Les deux établissements ont pour ingrédient de base, le pain ; dans de petits locaux, les deux sont vraiment chers dans leur catégorie (pizza et burger) ; mais les deux tiennent la route par leur qualité gustative et le ‘sourcing’ de leurs produits.

Disco Burgers

Je suis passée le lendemain de son ouverture chez Disco Burgers : autant dire que le rodage était bien là et que l’attente (non annoncée quand j’ai réglé) s’est révélée être du ‘25 mn bien sonnées’ à une heure certes d’affluence ( 12 h 30 ).

Non loin du Moulin Rouge, 26 rue de Douai dans le 9ème arrondissement, le burger est comme son nom l’indique Disco par sa musique (Boney M, Bee Gees, Village People, Abba.. ) et par son décor (de nombreuses boules à facettes miroir suspendues au plafond.) Et curieusement la clientèle n’a pas l’âge du disco mais plutôt entre 20 et 30 ans du genre ‘jeunes loups de la finance’, garçons sages des beaux quartiers venues s’encanailler dans un taf près de Pigalle et cadres déjà supérieurs par leurs hautes études.

Un burger qui peut se consommer sans maculer de taches son tee-shirt

Au menu une toute petite carte de 3 burgers à manger aisément car dans lovés dans un pain brioché fermé (dommage que celui-ci soit sucré). Ayant découvert lors de leurs pérégrinations digitales un concept coréen permettant de toaster, presser et enfermer les garnitures dans un sandwich, Louis et Augustin, les deux fondateurs ont adopté les machines (proches de gaufriers) pour des burgers qui coulent moins.

Le burger est pressé, enfermé par l’appareil

3 recettes : le « Bee Chesse » (viande hachée de bœuf, cheddar, oignons, tomates, pickles, sauce maison, « l’Italo Disco » (caviar d’aubergine, straciatella, tomates et tomates confites, roquette, courgettes marinées, basilic), le « Kool & the Lamb » (effiloché d’épaule d’agneau 24h, oignon confit, patate douce rôtie au cumin, pickle d’oignon rouge, concombre croquant, crème de yaourt au citron vert et à la menthe) : à savourer sans trop salir son tee-shirt !

Menu déj’ à emporter

Bravo aux frites maison bien croustillantes (4 €) ; les burgers allant de 10 à 14 €. Pour une boisson, un burger, des frites ; on s’en tire pour 20 € et dès 15 h la faim se fait sentir !!

26 rue de Douai

75 009 Paris

Ouvert du mardi au dimanche de 12 à 22 h

Prima

Dans la rue ultra passagère et commerçante des dames dans le 17 ème, Prima est un Xième restaurant parmi les établissements surfant sur toutes les cuisines du monde.

Tenu par les 2 fondateurs du groupe belge La Pizza e Bella, Jean et Stefano ; le lieu est convivial et sert de vraies pizzas napolitaines où la générosité et la gourmandise priment.

La pâte à pain est bien gonflée et les garnitures qualitatives : mozzarella de bufflone de Campanie AOP, jambon San Daniele de 20 mois d’âge, burratina di Andria et même jambon truffé et lamelles de truffe d’été pour la pizza premium Elena Tartufissima à 23 €.

Une excellente pâte à pain et une garniture généreuse

Je me suis régalée avec différentes parts de pizzas même si les prix s’envolent de 13, 50 € à 18 € pour les classiques type margherita.

Coup de cœur pour 2 pizze gourmet : la Squadra Azzura qui est une déclinaison du drapeau italien avec pesto de basilic, tomates confites et semi-séchées, mozza de buffala, straccialtella et parmesan à 24 € et la Mano di Dio qui arrive dans un nuage de fumée blanche car elle est comme fumée. Ses ingrédients terreux et parfumés sont une crème de champignons, du provolone, du guanciale croquant, des pétales de truffe noire fraîche, du parmesan, du thym et du romarin. Comptez pour celle-ci 27 €.

Tomates, pesto vert pour des couleurs italiennes

Bonne idée que celle de la maison de joindre une idée de verre de vin adapté à chaque type de pizza, du Valpolicella à 9 € , du Verdeca blanc à 7 €, du Primtivo rosé à 6 €, du Chianti à 7 €.

Comme tout est fait maison ici, les desserts flirtent avec la tradition pâtissière de la botte : cornetto al pistacchio, tiramisu, panna cotta et coulis de fruits rouges, beignets de figues séchées et crème de ricotta qui affichent un peu plus que les 10 €.

De vrais lamelles de truffe

Et pour conclure ce repas italo-italien, un petit verre de Limoncello s’impose (7 €)

103 rue des Dames

75 017 Paris

Fermé dimanche et lundi, services de 12 à 14 h 30 et de 19 h 30 à 22 h 30

 

 

 

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