Collection Daum au Musée des Beaux-Arts de Nancy

Le musée des Beaux-Arts sur la place Stanislas renferme une belle collection Daum.

Etonnant contraste que ces pièces de verre soufflé moulé installé au cœur de hauts amoncellements de pierres, les vestiges des fortifications de l’imposant bastion d’Haussonville

Sur les quelques 950 pièces existant dans les réserves, la moitié environ est exposée. La sélection choisie est intéressante car elle présente une histoire de la production de la manufacture lorraine de ses débuts en 1878 aux créations actuelles.

Les premiers services de verres

Les premières pièces, des services de table des années 1880, sont en verre soufflé moulé avec application de décors ou d’émaux sans seconde cuisson de cet ajout de matières. Suivent les productions Art Nouveau avec force oiseaux, insectes en de nombreuses odes à la Nature ; les objets Art Déco beaucoup plus minimalistes et géométriques. Les années 50 sont aussi présentées.

Bonbonnière de 1901, verre soufflé gravé à l’acide, peint à l’émail, rehaussé d’or

De manière plus moderne des œuvres de Dali, César, Arman sont autant de témoignages de la créativité et de l’invention incessantes de Daum en termes de techniques, de matières, de fonctions, de décors et de formes (pâte de verre, cristal, gravure à la roue ou à l’acide, décor intercalaire…).

Après les artistes, la cristallerie a fait appel aux designers tels que Mc Connico, Garouste & Bonetti, Starck.

Vase Tristan et Yseult , vers 1897

Avant de descendre au sous-sol dans les fortifications, ne ratez pas les lucioles d’Infinity Mirror Room Fireflies on Water de Yayoï Kusama. Obsédée par les pois, l’artiste japonaise qui décore depuis 2 mois la maroquinerie de Vuitton de ces multiples pois colorés vous entraine dans une pièce éclairée et multipliée à l’infini.

Le principe est simple, sans être nouveau : une poignée d’ampoules suspendues, reflétées sur des murs et un plafond tapissé de miroirs et, au sol, sur une fine pellicule d’eau ! Depuis 1993, Kusama née en 1929 décline son concept d’«Infinity mirror room » inventé en 1965 et basé, grâce à des miroirs placés face à face, sur un phénomène optique connu des forains depuis le XIXe siècle : la « régression à l’infini ».

L’oeuvre de Yayoï Kusama

Et cela marche….. le public, moi compris, adore ! En entrant dans la pièce, vous ferez sûrement un selfie !

3 place Stanislas ; 03 83 85 30 01

Vase à décor de cervidés vers 1925

 

 

 

www.nancy-tourisme.fr

Flacon vers 1925

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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