Bon

Un plat de Black Cod

Une étape thaïe – asiatique qui décoiffe et déboussole le classique 16 ème arrondissement. Un hot spot épicé et asiaticant au cœur d’un seizième ultra sage et bourgeois : c’est en deux mots ce qui résume cette belle adresse parisienne.

Dans un immeuble classé monument historique, en place et lieu d’un fleuriste réputé appelé Orève, l’établissement est branché depuis les années 2 000 où Philippe Starck l’a re-designé en plusieurs salles aux ambiances différentes. En façade, derrière de grandes baies vitrées, de petites tables mises en valeur par de gigantesques bergères blanches crème et à cet ensemble un peu pompeux je préfère la salle du haut plus intime avec son coin bibliothèque au fond. Bienvenue à un énorme trophée de rhinocéros et à de très agréables alcôves où il est fort agréable d’avoir une discussion en toute discrétion, ce qui est un luxe appréciable dans un restaurant (normalement et le plus souvent on est assis sur les genoux des convives de la table voisine).

La façade monument historique

Et dans l’assiette, des plats conventionnels ou de la fusion food ? Aux fourneaux, le chef David Faria qui œuvre dans ce beau cadre après avoir travaillé chez Prunier et à la Maison Rostang et depuis 2014 le restaurateur William Marin. Sa cuisine va vous faire voyager du Vietnam à la Thaïlande en passant par la Chine. Alors pour démarrer prenez un Black Bon, un assortiment d’entrées qui vous permettra de goûter plusieurs spécialités : salade de bœuf citronnelle piment, raviolis ha kao aux crevettes, dim sum de crabe, tartare d’avocat mangue saumon. 46 € pour 2 personnes et la faculté de tester le meilleur, en associant propositions chaudes et froides.

Black Bon, plateau d’entrées à partager à 2

En plat principal, si vous êtes poisson, c’est le Black Cod qu’il faut choisir (38 €), un morceau épais de poisson mariné et grillé, le rendant caramélisé, voire légèrement sucré, en tous cas croustillant. Un vrai délice à choisir sauf si vous êtes un viandard et alors s’impose les « larmes du tigre », de très tendres tranches de bœuf marinées presque crues et tellement douces, tendres qu’il n’y a même pas besoin d’un couteau pour couper cette viande (35 €).

Un des lustres de Bon

Pour finir mon repas, les profiteroles ‘Bon ty’ sont délicieuses (des choux garnis de glace à la noix de coco et généreusement arrosées de chocolat chaud) (10 €). Je ne peux pas vous conseiller les mochis : je trouve ces boules de riz collant farcies de glace horribles.

Et pour accompagner ces plats exotiques, le sommelier vous conseillera sûrement un rosé ; à défaut un rouge pour les larmes du tigre.

Pour les afficionados de la cigarette, du cigare, un fumoir avec de gros fauteuils club en cuir est à leur disposition : encore une bonne idée qui fait de ce lieu un hot spot du quartier !

Viande ‘larmes du tigre’

Bon

25 rue de la Pompe

75 016 Paris

01 40 72 70 00

Ouvert tous les jours

Un plat de Black Cod

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