A Val Thorens le Fahrenheit 7

« Le » nouveau 4 étoiles de Val Thorens.

A découvrir absolument si vous allez cet hiver skier à Val Tho’ station encore classée comme la meilleure station de ski au monde (3 fois sur 4 sur la plus haute marche du podium).

En quelques mots mon ressenti sur mon séjour au Fahrenheit 7

Chaque année je fais et m’offre « l’ouverture » d’une station de ski fin novembre début décembre. C’est royal : un petit avant-goût de vacances, des pistes vierges, du personnel aimable et pas encore épuisé par la saison, des prix attractifs.

Force est de reconnaître qu’avec le réchauffement climatique la neige n’est pas toujours au RV ! L’or blanc se fait désirer et est souvent rare avant Noël ; tout du moins dans les stations en dessous de 1 500 mètres. D’où mon choix, cette année, de Val Thorens, la station la plus haute d’Europe à 2 000 mètres. Bien m’en a pris car à côté de ses consoeurs pauvresses et rocailleuses (Menuires, Méribel, Courchevel), Val Tho faisait figure de parent milliardaire avec de beaux champs enneigés sous un soleil de plomb.

Autant tester les nouveautés… alors j’avais sélectionné le dernier né de la station, le Fahrenheit 7, qui a remplacé le Mercure d’antan.

Pourquoi ai-je bien aimé cet hotel ?

Cet hôtel est un 4 étoiles familial bien conçu, chic mais cool, élégant mais décontracté aux antipodes des grands établissements très luxueux.

Il est idéalement situé sur les pistes, sans vis-à-vis, avec vue sur tout le panorama de montagnes. Le ski-room du sous-sol s’ouvre sur la piste en front de neige et on passe presque de son lit à ses skis ; ce qui est ‘top’ pour les fous de descente et les paresseux.

La déco joue à fond le vintage et les années seventies à l’opposé des codes habituels de la montagne (tonalités de blanc, beige, marron ; bois, pierres et fausse fourrure avec parfois un peu de rouge et d’or version Noël). Aguerris à l’hôtellerie depuis toujours, les propriétaires Stéphane et Véronique Vidoni ont volontairement souhaité cassé ces codes classiques de décoration et souhaité jouer avec les années 70, le mercure étant un des tous premiers hôtels à se construire en 1973 alors que la station elle avait démarré à peine 3 ans plus tôt.

Pas d’appel ici à un architecte d’intérieur de renom, à des stéréotypes pompeux. C’est la femme du propriétaire, Véronique Vidoni, qui passionné de déco a chiné des idées partout en Europe. Le résultat : des carrelages seventies géométriques, le plus souvent noirs et blancs ; du mobilier sur mesure de petits artisans français ; des canapés moutarde, bleus canard, verts olive et crème ; de vieilles photos de montagne qui rendent l’âme un peu nostalgique : aux murs, des peintures Ressource bleues canard ; des luminaires version industrielle. C’est là en quelque sorte une façon de rendre hommage à une époque culte des débuts de la station, une manière de recréer une ambiance vintage en l’adaptant au XXI ème siècle.

Si vous aimez les bains de soleil, le Fahrenheit 7 dispose d’une gigantesque terrasse pour une sieste improvisée ou un repas en plein air (cuisine gastro un tantinet asiaticante et on oublie les tartiflettes, crozets et raclettes).

Enfin dernières raisons de mon engouement pour ce lieu : les programmations musicales (3 par semaine) et la douce sélection de musiques aux bars (normal, me direz-vous : l’ancien de La Folie Douce, Dominique Tournier, a rejoint l’équipe de l’hôtel). Enfin un détail plus qu’appréciable : à côté du ski-room, un magasin de location de matériels de ski (chaussures, skis) ; mais aussi de vêtements de ski (combinaison, anorak, casque). C’était la 1 ère fois que je voyais çà et c’est ultra pratique car on peut alors dire bye-bye aux valises XXL !

Fahrenheit Seven Hôtel

Place de la Lombarde

73 440 Val Thorens

04 79 00 04 04

chambres pour 2 personnes à partir de 212 €

www.fahrenheitseven.com