A bruxelles, déjeuner au Petit Bon Bon de l’hôtel Corinthia Grand Hôtel Astoria Brussels

Découverte de l’hôtel Corinthia Grand Hôtel Astoria Brussels et déjeuner au Petit Bon Bon, sa brasserie.

J’ai découvert ce lieu à un moment où l’effervescence était à son comble car l’hôtel fêtait son 1 er anniversaire. En effet, l’Astoria Hôtel ouvert en 1910 était passé entre différentes mains dont le roi qui l’avait repris pour y accueillir des personnalités, en particulier lors de l’Exposition Universelle de Bruxelles en 1958. De grands hommes tels que Churchill, Hirohito, Eisenhower, Dali, Bob Dylan ont dormi dans cet hôtel que le groupe maltais Corinthia a repris en 2016 afin de le transformer en l’un des plus beaux hôtels de la capitale belge.

Un grand sapin de Noël dans le Palm Court sous la verrière du Corinthia

Entre néo-classicisme, Art Déco et design contemporain

Que se cache t’il derrière la façade néo-classique de l’hôtel ? Le bâtiment étant classé, pas moins de 6 années de travaux ont été nécessaires pour que l’Astoria devienne un palace.  Tout le rez-de-chaussée et ses superbes moulures, son escalier monumental, ses portes iconiques a été refait à l’identique ; de même que la verrière plate à ses origines qui a été reposée ‘en relief’ afin de donner plus de profondeur au Palm Court et de devenir un réel puits de lumière de tout le bas.

L’Art Déco pointe le bout de son nez seulement dans les 126 chambres (une trentaine environ de suites et 6 penthouse, dont l’un est la plus grande suite de tout le Bénélux avec ses 330 m2 hors terrasse). N’ayant pas de contraintes liées au classement, seul le grand spa reflète luxe, calme et raffinement dans un esprit très contemporain.

Fin 2024 le Corinthia Grand Hôtel Astoria Brussels rouvrait ses portes.

Plusieurs offres de restauration

Entre la table de l’étoilé français David Martin, la brasserie du belge Christophe Hardiquest, le tea time sous la verrière au Palm Court et le bar à cocktail Under The Stairs ; mon cœur balance dans cette offre réellement digne d’un 5 étoiles.

En attendant de découvrir ultérieurement les autres espaces de restauration, me voilà dans la brasserie aux teintes beige rehaussées de boiseries nature éclairées par les douces lumières tamisées du Petit Bon Bon. Ici le chef Hardiquest joue sur le registre des plats emblématiques d’une brasserie (œuf mayo’, burger, moelleux au chocolat) et de la cuisine belge (croquette de crevettes, chicons gratinés au Comté, cabillaud à l’Ostendaise, carbonade de joues de bœuf à la bière brune et épices spéculoos, vol au vent, frites).

Un vol au vent du chef Chistophe Hardiquest

Plats parfaitement maîtrisés, je me suis régalée d’une grosse croquette de crevettes (18 €) et d’un vol au vent aux boulettes de veau (30 €). Citron et persil accompagnaient bien sûr la croquette qui révélait tous ses parfums d’iode et de crustacé. De nombreux restaurants en Belgique proposent l’emblématique croquette aux crevettes grises ; mais peu la réussissent. C’est souvent une triste béchamel avec 3 malheureuses crevettes qui nagent l’une derrière l’autre et se noient dans une épaisse friture. Pas au Petit Bon Bon ! De son côté, la pâte feuilletée du vol au vent laissait échapper une généreuse garniture de viande et champignons dans leur sauce brune.

Plus premium un vol au vent dit ‘royal’ affichait des ris de veau en plus et quelques 36 €.

Desserts relativement classiques à 14, 16 €.

Le cabillaud à l’Ostendaise

Je pense que la carte des vins devait révéler quelques bonnes bouteilles ; mais devant travailler l’après-midi l’eau a été ma seule boisson.

103 rue Royale

1000 Bruxelles

https://www.corinthia.com/en-gb/brussels/

L’iconique croquette aux crevettes

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