Wa Izakaya
Quartier des halles dans le coin proche de l’ex Samaritaine, un établissement au décor design et épuré où le bois naturel et le bambou travaillés en matériau priment.
Avant même d’entrer dans cet établissement où m’invite un ami, je peste à l’idée de consommer encore bon nombre de sushis et x sashimis dont le riz froid et collant me sort par les oreilles. Disponibles à chaque coin de rue, ces plats dont l’origine est basique et considérée au Japon comme des produits pauvres sont devenus totalement galvaudés et même les grandes surfaces en vendent à tout bout de champ.
D’emblée, la carte me surprend agréablement ; car le lieu est certes un restaurant mais aussi un bar à tapas version japonaise. Tapas froids avec des tartares de thon, des carpaccios de dorade et de saumon, des salades de bœuf mi cuit sauce épicée. L’ensemble est de belle fraîcheur et agréablement proposé dans de grands bols en bois. Comptez de 6 à 12 €.
Côté tapas chauds, des croquettes de poisson ou de viande, des tempuras à la friture légères. A bannir dans vos choix le tofu (fromage de soja) : c’est paraît-il très proteinique mais à mon sens mou et sans goût !
Si vous ne souhaitez qu’un en-cas profitez d’un de ces tapas à consommer avec un des 15 sakés du patron. Il existe au Japon autant de sakés qu’il existe chez nous d’appellations viticoles et il faut oublier l’idée habituelle de considérer le saké comme un « tord-boyaux » de première d’alcool de riz !!!
Pour un repas complet optez pour les galettes d’Osaka. A 11 € cela peut faire office de plat principal. Il s’agit d’un délicieux mélange de légumes, riz poêlé avec des morceaux de longe de porc, des gambas, de l’entrecôte ; l’ensemble étant relevé par une sauce aigre-douce. Sur la galette gambas, des lamelles de bonite séchée ajoutent une note salée – iodée – fumée. De même les bols de riz agrémentés de porc au gingembre ou de poulet mariné ou de foie gras poêlé ou de saumon & avocat constituent un plat principal.
Vue sur la salle et la cuisine ouverte
Oubliez, comme dans tout établissement japonais, les desserts, hormis peut-être la crème brûlée au thé vert matcha (9 €).
A défaut d’opter pour un ou plusieurs sakés (env. 20 € la bouteille) ce type de cuisine s’accommode bien de rosés, ce qui n’alourdira pas trop votre facture.
Vitrine à sakés
Wa Izakaya
35 rue du Pont Neuf
75001 Paris
Tél : 01 42 33 79 65
Ouvert tous les jours sauf le lundi (poisson oblige et Rungis étant fermé)
