Dans les forêts de Sibérie

Un superbe film sur l’amitié, une ode à la nature glacée de la Sibérie : à voir absolument !

A la limite du burn-out, un homme décide de tout plaquer et de s’installer sur les rives du lac Baïkal.

La ville la plus proche est à des jours de moto sur le lac gelé

La ville la plus proche est à des jours de moto sur le lac gelé

 

S’ouvrent alors devant lui l’immensité d’une mer gelée, le froid pénétrant les longs mois d’hiver, la solitude face aux dangers, l’espace infini où se perdre.

Au début du film quand un russe lui vend son isba isolée sur le lac il quitte les lieux en disant à notre héros «  c’est un bon endroit pour se suicider » ; mais notre ex chef de projet médias est, lui, venu pour se retrouver face à lui même, pour se rapprocher de ce qu’il ne connaissait pas ; à savoir le silence, le froid, l’espace, la solitude.

 

Une amitié se liera superbe, brute avec un vieil homme vivant en reclus dans les forêts de bouleaux. Mais alors que celui-ci incite notre héros à repartir vers le monde civilisé, chez lui ; l’acteur principal qu’interprète de manière magistrale Raphaël Personnaz lui répondra : « j’avais besoin de savoir si j’avais une vie intérieure ; ici je suis enfin vivant, libre ».

Ce film reprend le très beau livre de Sylvain Tesson et la réalisation du film est de Saty Nebbou.

Spectacle pour tous les publics, ce film est remarquable tant pour l’interprétation de Raphaël Personnaz que pour la beauté des paysages : les longs troncs blancs striés d’œillets gris des bouleaux, l’étendue fissurée et bleutée du lac gelé, les virées en moto sur la glace, les tempêtes de neige et de vent.

Faire des trous dans la glace à la vrille est une épreuve

Faire des trous dans la glace à la vrille est une épreuve

Tout est immensément grand, blanc virginal ou bleu acier ; tout n’est que silence et solitude …. et seule la beauté de la Nature parle d’elle même.

Sortie le 15 juin

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